VOCABULAIRE DU METIER DE LA FERRONERIE

Vocabulaire relatif au traitement de surface

Le thermolaquage est une opération de traitement de surface qui consiste à appliquer une peinture poudre sur une pièce métallique galvanisée ou métallisée ou ayant subi une préparation préalable, puis à cuire au four ce revêtement. La qualité du thermolaquage dépend d'abord de la qualité de la préparation de la surface galvanisée avant poudrage, puis des caractéristiques techniques de la poudre. L'utilisation d'une peinture poudre polyester qualité architecturale permet d'offrir les meilleures caractéristiques de tenue aux atmosphères extérieures.

 

La métallisation : consiste à introduire un matériau, sous forme de fil (zinc), cordon ou baguette, au centre d'une flamme oxy-combustible produite par un chalumeau et à le projeter sur le support préalablement sablé. La flamme est uniquement utilisée pour fondre le matériau d'apport, dont la projection des gouttelettes sur le support est assurée par un jet d'air comprimé qui atomise et propulse le matériau fondu.

 

Le sablage est une technique industrielle de nettoyage des surfaces en utilisant un abrasif projeté à grande vitesse à l'aide d'air comprimé au travers d'une buse, sur le matériau à décaper. La projection de sable à grande vitesse sur une surface a plusieurs effets :

  • il décape, désoxyde, enlève une couche superficielle fragile (peinture par exemple).
  • il crée une rugosité, qui facilite l'accroche d'un revêtement, ou donne un aspect à un moule pour pièces en plastique, c'est une bonne préparation avant peinture.
  • Lorsque l'abrasif est rond, type billes de verre, on obtient un effet satiné. Utilisé comme finition pour les soudures inox ou aluminium. C'est alors appelé microbillage.
  • A faible puissance avec des abrasifs de gommage, on peut nettoyer sans abimer le support (ex :retirer de la peinture d'une vitre sans la dépolir ou la rayer).

 

La galvanisation à chaud au trempé consiste à revêtir et à lier de l'acier avec du zinc en immergeant l'acier dans un bain de zinc en fusion à 450 °C environ. Ce procédé ne consiste pas uniquement à déposer du zinc à la surface de l'acier. Le revêtement de zinc est chimiquement lié à l'acier de base, car il se produit une réaction chimique de diffusion entre le zinc et le fer. Quand on retire l'acier du bain, il s'est formé à sa surface plusieurs couches d'alliages zinc-fer sur lesquelles le zinc entraîné se solidifie.

Vocabulaire relatif aux matériaux

Un peu d'histoire...

 

L'histoire du fer forgé se déroule sur une période de près de 1000 ans, au cours desquels les techniques, les assemblages, l'esthétique ne cessent de se transformer. Il est intéressant de savoir que ces évolutions ont toujours été liées de près aux modes de production du fer.

 

En France, les premières manifestations de l'art de travailler le fer remontent à l'époque dite de la Tène, 500 ans avant J.C. Il reste très peu de travaux de cette époque.

 

A la fin du Moyen Age, le fer est produit en très petite quantités directement à partir de minerais "réduit" au charbon de bois dans de petits fourneaux. Ce fer était inutilisable tel quel, il fallait le réchauffer à nouveau et le marteler afin de l'épurer et de le rendre homogène.

 

Au XII siècle, grâce à l'apparition des moulins à eau, la température des fours augmente ainsi que leur volume. On obtient ainsi la fonte. A la fin du XVIII siècle, par l'intermédiaire du procédé de décarburation de la fonte, on obtient de l'acier.

 

Aujourd'hui, les aciéries fournissent le matériau laminé en différents profils et dimensions. Ce fer n'est d'autre qu'un acier doux ADX, capable de s'adapter à toutes les circonstances dans la construction général.

 

 

 

LE FER  peut être obtenu à partir du minerai par chauffage avec du charbon dans un bas-fourneau : on obtient un morceau de fer impur qui est débarrassé de son laitier par martelage. On peut aussi l'obtenir par décarburation de l'acier, ensuite obtenu dans un haut-fourneau à partir de minerai et de charbon. Le fer se loge dans les roches, on l'utilise pour faire de l'acier.

 

L'ACIER : Alliage métallique constitué de fer (métal de base) et de carbone (< 2%) avec éventuellement des éléments d'addition (métalliques ou non). Il a une densité de 7.8 environ.

 

LA FONTE : Alliage fer-carbone dont la teneur en carbone est supérieure à 2% avec d’autres éléments tels que manganèse, silicium, soufre... Le carbone en excédent du pourcentage soluble est présent sous forme de graphite finement dispersé.

Vocabulaire relatif à l'escalier

Une petite définition de l’escalier : c’est une succession de plans horizontaux, les marches, qui permettent de relier deux points ayant des hauteurs différentes.

 

Le calcul de la dimension et de la position de ces marches est régit par des règles et des normes permettant d’obtenir un escalier agréable à utiliser. Ces normes sont générales à tous les métiers, seule la conception de l’escalier varie en fonction du type de matériau (bois, métal, béton ,verre, etc.) utilisé et de l’aspect souhaité : fixation des marches, taille et position des limons, etc.

 

Ces bases de calcul sont également valables pour tous les types d’escaliers : escalier droit, escalier hélicoïdal et escalier balancé.

  • La marche, c’est la surface horizontale sur laquelle on pose le pied. Elle est composée de deux partie :
    • Le giron, c’est la distance horizontale comprise entre deux nez de marches consécutifs.
    • Le recouvrement, c’est la partie de la marche recouverte par la marche du dessus. Il n’est pas pris en compte dans le calcul mais il permet d’améliorer le confort de l’escalier.
  • La hauteur de marche, c’est la distance verticale entre deux nez de marches consécutifs. 
  • Le nez de marche, c’est la partie saillante de la marche 
  • La contremarche n’est pas obligatoire, elle permet seulement de rendre un escalier hermétique. L’illustration 1 montre les deux cas de figures. 
  • L’emmarchement : c’est le passage utile de l’escalier.
  • La marche palière est une marche qui se situe dans le prolongement du palier.
  • La volée est une suite ininterrompue de marches.
  • L’échappée, c’est la distance verticale entre la partie du palier se trouvant au dessus de l’escalier et la marche située directement en dessous.
  • La trémie, c’est l’ouverture pratiquée dans le plancher.
  • La ligne de foulée, c’est une ligne fictive symbolisant le déplacement d’une personne montant l’escalier. Elle passe par tous les nez de marches. Sa position varie selon la largeur de l’escalier.